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Ruslan C Pashayev, Introduction of pro wrestling Championships at Nimes, France, XIV Century

Ruslan C Pashayev, Introduction of pro wrestling Championships at Nimes, France, XIV Century

INTRODUCTION OF PRO WRESTLING CHAMPIONSHIPS AT NIMES, FRANCE, XIV CENTURY

Foreword by Ruslan C Pashayev

Dear Friends, few months ago I wrote an article called Lutte Provencales. This article featured several historical French styles of wrestling which predated the French Greco-Roman wrestling, such as Lutte Provencales (Provencal Wrestling) and Lutte Bourguignonne (Burgundian Wrestling). I trace the origin of French folk wrestling to the wrestling traditions of ancient Franks which were represented by two styles: Bras-le-Corps (standing catch hold wrestling above the waist, tripping prohibited) and Corps-a-Corps (up and down freestyle, lutte libre).

Today I am happy to share my most recent finds related to the introduction of Pro Wrestling Championships at Nimes, France. The authors give a detailed account of annual pro wrestling championship tournaments in Nimes, France and trace its origin back to the XIV century.
According to the presented material pro wrestling in the form of public prize wrestling matches was first introduced in Nimes by the consuls of the city in 1351 and regular annual championships were held on the day of Nativity of Virgin (September 8th): “Les exercices du corps, la gymnastique grecque, la lutte, y sont recommandés et encouragés spécialement par les consuls.”

The style of wrestling was referred to as the “ancient Greek wrestling” or “lutte à la manière antique, entre deux adversaires armés du gantelet, ou tout luisants d'huile”. This old tradition of having such contests continued till 1800s, and usually featured wrestling matches between the best men of two neighbor villages. The rules of the Nimes’ pro wrestling which appeared to be a freestyle, or pancratial (lutte libre) required “the back and the head to be placed flat on the ground” or “cherchent à se renverser sur le dos ; on n'est vaincu que si le dos et la tête ont touché contre terre”. Originally in the Middle Ages according to the ‘Antique’ tradition the two wrestling gladiators appeared stark naked (often having their bodies besmeared with an oil) in the ring, later the rules were changed and the loincloth became the only attire of the fighters. In this sport taking opponent down wasn’t enough to win the match, in fact takedown was just a beginning of it and the most of the struggle was going on the ground which basically was rolling for achieving the dominant uppermost position, par-terre wrestling: Quand l'un des deux lutteurs est renversé, tout es poir n'est pas encore perdu ; si sa tête n'a pas touché, tout son village crie : « A pas touca ! a pas touca ! (il n'a pas touché) ! » La lutte continue alors, et la fortune peut changer. Quelquefois il y a doute; alors des deux côtés opposés s'élèvent des cris confus: « A toucal a pas touca! (il a touché, il n'a pas touché ) ! » Des arbitres du choix des deux partis décident le point.”

The text is in French. Enjoy the read. The great interest represents the collection of pro wrestling material of the Archive of the City of Nimes. This information is based strictly on historical documents in French the original clippings of which to follow the text.

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STATISTIQUE DU DÉPARTEMENT DU GARD
PAR M . HECTOR RIVOIRE ,
Vol 1, 1842

By Jacques Nicolas Hector Rivoire

(1)

“…Le lendemain les danses recommencent de fort bonne heure , et on ne les inter rompt que pendant le temps nécessaire aux repas , ou à la délivrance des prix . Ces prix consistent dans les grandes communes :

Pour la lutte , en une tasse d 'argent, une montre d ' argent et quelquefois d 'or .

Pour la course à pied , en une tasse d'argent, ou simplement une écharpe.

Pour le saut, en une paire de boucles d 'argent, ou une écharpe .

Pour la course des chevaux , en une bride. Pour la course dans le sac , ou pour la course des femmes avec un vase plein d 'eau sur la tête , le prix ne se compose que de quelques mouchoirs , et d'un chapeau pour les joutes sur l' eau…”

(2)

“L'exercice de la lutte était autorisé à Nimes , dès l'année 1351 , on mettait même beaucoup de soin à cette époque à exciter la jeunesse aux combats et aux jeux gymnastiques . La lutte se faisait en public , un seul jour de l'année , le 8 septembre , jour de la nativité de la Vierge. Les consuls décernaient un prix au vainqueur; en 1351 ,ce fut une pièce d 'étoffe. L 'usage de cet exercice à jour fixe, dut varier , puisque nous voyons qu'en 1373 , la lutte se fit en public , au mois d 'août , le jour de la fête de St-Laurent , et que les consuls donnèrent un mouton pour prix . Quelques années après , le jour de la St-Louis fut choisi pour une lutte solennelle ; l'historien de Nimes ' nous apprend que les consuls accordèrent, en 1399 , une pièce de drap au vainqueur. Il ajoute que l'usage de cet exercice dura longtemps , puisqu'en 1483 , malgré la pauvreté générale , on luttait , à Nimes , au mois d 'août, et l'intervalle d ' un exercice à l'autre n ' était plus que d 'une semaine. On avait toujours choisi les dimanches pendant les mois d 'août et septembre ; les consuls y assistaient chaque fois précédés de deux ménétriers qui jouaient du tympanon et de la flûte. Le prix était habituellement une pièce de drap , et une collation pour les lutteurs ; toutes les dépenses étaient supportées par la ville .

Cet exercice fut encore favorisé pendant un grand nombre d 'années , ainsi que les jeux de l' arbalète et de l'arc. Des jeux dontnous venons de parler , il n 'y a que la lutte qui se soit maintenue dansnos meurs. En arrivant jusqu 'à nous , cet exercice a changé de caractère. Ce n 'est plus aujourd 'hui, et surtout dans la ville de Nimes , une réjouissauce préparée par l'auto rité elle -même, et appliquée gratuitement aux jours de réjouissance publique. L 'esprit du commerce s'en est emparé, et l'on est parvenu à exploiter la curiosité des habitans au profit des entrepreneurs qui prennent la haute direction de ces jeux . Dans la campagne , la lutte a mieux conservé les marques de son ancienne origine ; les fêtes votives s'y passent rarement sans que l'autorité municipale ne décerne un prix à l'athlète qui sort vainqueur du combat. Ce prix se compose ordinairement d'une tasse d'argent, d 'une écharpe ou d 'un caleçon d 'honneur ,. quelquefois même d 'une somme d 'argent”.

NOTES

Histoire civile, ecclesiastique et litteraire de la ville de Nimes, texte et notes, suivie de dissertations historiques. Volumes 2, 3, 1874

Histoire abrégée de la ville de Nîmes avec la description de ses antiquités. Part 1, By Jean-François-Dieudonné Maucomble, 1767

Nîmes, By Désiré Nisard, 1855
Text also appeared in ‘Dictionnaire de la Conversation et de la Lecture’, Vol 40, 1832

Inventaire-sommaire des Archives communales de Nîmes antérieures à 1790, Volumes 1-2, By Archives communales de Nîmes, Alexandre Lamothe , 1877

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